Page:Coiffier de Moret - Les enfans des Vosges, tome 1, 1808.pdf/190

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
(182)

lement religieux. Il me semblait que ce tombeau m’attendait, et que cette place n’était restée vide que pour moi. Je trouvais quelque chose de consolant à penser que dans l’abandon où je me trouvais, la Providence avait pour ainsi dire elle-même préparé ma sépulture, et je jurai, que si je devais périr dans ce souterrain, ce serait dans ce sépulcre que je viendrais rendre mon dernier soupir.

Après avoir pris cette sorte d’engagement, je continuai mon chemin. Lorsque je fus entré dans le corridor, et que j’y eus marché quelque tems, je vis avec plaisir que ma lumière n’éprouvait presque point d’altération, ce qui me fit espérer que cette fois elle ne s’é-