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tendrait pas. J’arrivai au carrefour dont j’ai déjà parlé ; des trois routes qui s’offraient à moi, j’en avais déjà parcouru deux avec un trop malheureux succès, pour ne pas essayer au moins la troisième ; et je n’hésitai pas à la suivre.

Je marchai assez longtems sans trouver autre chose, que des pierres qui s’étaient détachées du roc, et quelques éboulemens de terre, mais qui ne bouchaient pas le passage. Le chemin commençait à paraître bien long, lorsque je m’apperçus que je montais beaucoup ; bientôt je rencontrai des restes d’un escalier : les marches étaient toutes renversées, et plus j’avançais, plus je les trouvais ruinées. Après en avoir franchi avec