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un éboulement, n’était que la chûte de quelques pierres que j’avais fait rouler en passant ; deux ou trois seulement était tombées contre la lézarde, l’avaient masquée assez pour affaiblir encore le peu de jour qui perçait à travers ; et dans mon effroi, il m’avait semblé entièrement disparu. J’écartai aisément ces pierres, et sans perdre un moment je me mis à élargir la lézarde. La vétusté de la muraille rendait mon travail facile, et en peu de tems j’eus fait une brèche assez grande. J’y passai la tête, et je vis le ciel ! Peines, fatigues, douleurs, pour le moment tout fut oublié.

Quoique l’ouverture fût un peu