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trou assez profond. J’avais encore ma lumière, j’examinai attentivement, et je vis que j’étais à l’entrée d’un conduit souterrain qui paraissait aller jusques sous la muraille ; j’écartai les ronces et je me courbai pour mieux voir. Il me sembla qu’en se traînant, un homme pouvait y passer assez aisément. Je ne sais ce qui m’anima, mais je m’y précipitai sans réfléchir, sans hésiter, sans m’effrayer de la manière dont il fallait y marcher, ni des épines, qui en défendait le passage. C’était, comme j’ai pu m’en assurer depuis, les restes d’un égoût ; j’y rampai pendant trois ou quatre toises, au bout desquelles je trouvai une crevasse semblable à celle