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bientôt pour le parti qui me sembla le plus propre à la conserver. Je pensai que si je parvenais à me frayer une route un peu plus facile pour aller au Souterrain, je pourrais y vivre encore d’une manière supportable, tant que ces généreux enfans viendraient à mon secours ; un tems plus favorable pouvait n’être pas éloigné, et je recueillerai alors le fruit de ma patience.

Je faisais déjà des plans pour rendre le chemin du souterrain praticable, sans que l’entrée en fût aisée à découvrir. J’aurais voulu qu’il fût jour pour y travailler sur-le-champ ; mais je sentais bien qu’auparavant j’avais besoin de reprendre des forces ; une insom-