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étaient à mes côtés, ne disant mot, et se regardant d’un air triste, comme s’ils avaient été affligés de me voir ainsi couché par terre. Leur présence me rendit des forces ; je me soulevai, et leur demandai s’ils étaient depuis longtems. Non, me dit Georges : nous vous avons peut-être réveillé ; nous ne faisions guère de bruit cependant. — Non, mes amis, vous ne m’avez pas réveillé ; et quand cela serait, votre présence vaut mieux pour moi que le sommeil ; mais j’ai froid, ne pourriez-vous pas me faire du feu ? — Oh ! oui, oui, répondirent-ils à l’envi ; et puis vous déjeûnerez, n’est-ce pas ? Vous devez en avoir besoin, et je ne