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jours, et qu’on répétait encore que si je paraissais mon affaire serait bientôt faite.

Je ne lui en demandai pas davantage ; une espèce de fureur me rendit toutes mes forces ; je me levai, et prenant Georges par la main : Viens, mon ami, lui dis-je ; aide-moi à retrouver un asyle où toi seul et ta sœur vous puissiez pénétrer ; aide-moi à me cacher dans les entrailles de la terre !

Nous arrivames bientôt vers la tour ruinée par laquelle j’étais sorti. Je communiquai alors à mon petit compagnon le projet que j’avais d’en rendre l’entrée plus praticable, sans qu’elle fût cependant trop facile à trouver.