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auparavant, et il ne resta aucune trace de notre passage.

Je retrouvai la brèche par laquelle j’étais sorti ; je remis à un autre moment à y faire les réparations que je projetais, tant j’avais d’empressement de rentrer dans le souterrain. J’allumai ma torche, que je m’étais bien gardé d’oublier, j’armais Georges de ma hache, et nous entrames dans ce souterrain, qui m’était devenu précieux, depuis que je le regardais comme mon unique asyle.

Nous trouvames d’abord toutes les difficultés que j’avais déjà éprouvées ; et nous ne pumes avancer qu’en nous courbant, et quelquefois en nous traînant ; mais quand nous fumes parvenus au