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prendre pour flétrir les feuilles le moins possible. Je recommandai aussi à Georges de ne jamais marcher deux fois de suite dans le même endroit pour éviter de faire un sentier battu, qui pourrait attirer l’attention de quelques curieux, et les mener à me découvrir. Ayant assez de cette communication, nous résolumes de combler l’égoût qui m’avait servi de passage ; il ne s’agissait que d’y rouler quelques pierres, et elles ne manquaient pas dans le voisinage.

Nous restames ainsi plus d’une heure à raisonner et discuter nos projets ; Georges, qui semblait sentir toute l’importance dont il m’était devenu, répondait gravement à tout ce que je disais,