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ANNEXES^[1].

ARRESTATION DE FOUQUET : MESURES PRÉPARATOIRES^[2].

I.

(Minute autographe de Colbert.)

[1661.]

Examen et suite de toute l'affaire.

Conduite prompte et sur-le-champ.

Envoyer en mesme temps en poste pour préparer le lieu et le rendre seur.

Envoyer ordre en mesme temps à la dame^[3]... et à la dame du P. B.^[4] de ne bouger de leurs maisons pendant le temps que le Roy séjournera à la ville de Nantes, jusqu'à nouvel ordre, après que Sa Majesté en sera partie.

Disposer le garde et le choix d'une personne fidèle pour la commander, ce qui est le plus important... Talhouet^[5].

↑ L'impression de ce volume, dont la section Finances, Impôts, Monnaies avait déjà nécessité un supplément (voir page 226), était sur le point d'être terminée quand nous avons appris que M. le duc de Luynes possédait, à son château de Dampierre, d'importants manuscrits de Colbert et de Louis XIV.
Avec un empressent et une générosité qui n'étonneront personne, mais dont nous ne saurions trop le remercier, M. le duc de Luynes a bien voulu mettre ces manuscrits à notre disposition, et nous y avons, comme on le verra dans le corps de notre publication, largement puisé.
Pour rapprocher autant que possible de leur place naturelle les pièces qui se rapportent à Fouquet, aux Finances et au Commerce, nous avons pris le parti de les donner comme annexes à l'Introduction.
Une de ces pièces nous était déjà connue par une copie incomplète d'un manuscrit de la Bibliothèque impériale, et nous y avions même emprunté quelques citations (pages lx et ci de l'Introduction). Deux ou trois autres, notamment un mémoire du Roi du 22 juillet 1666, avaient paru en extraits écourtés, peu exacts, mal en ordre, et d'ailleurs sans indication d'origine, dans les Particularités sur les ministres des finances célèbres, par M. de Monthion, et dans l'Histoire de la révolution française, par MM. Marrast et Dupont, Introduction. On trouvera sans doute, comme nous qu'elles méritaient d'être reproduites en entier.
↑ Il y a, parmi les manuscrits appartenant à M. le duc de Luynes, plusieurs autres mémoires de Colbert à ce sujet. Nous ne donnons que les plus intéressants.
↑ Sans doute la femme de Fouquet.
↑ Suzanne de Bruc, femme de Jacques de Rougé, marquis du Plessis-Bellière (voir I, 3), chargée de sauver les papiers déposés à Saint-Mandé. D'abord exilée, elle revint à Paris, où elle mourut en 1705, chez sa fille, la maréchale de Créquy.
↑ De Talhouet, enseigne des gardes du corps. Il reçut Fouquet à Amboise des mains de d'Artagnan et le conduisit à Vincennes (Lettre de Guy Patin à Falconet, du 6 décembre 1661.)

[1] L'impression de ce volume, dont la section Finances, Impôts, Monnaies avait déjà nécessité un supplément (voir page 226), était sur le point d'être terminée quand nous avons appris que M. le duc de Luynes possédait, à son château de Dampierre, d'importants manuscrits de Colbert et de Louis XIV.
Avec un empressent et une générosité qui n'étonneront personne, mais dont nous ne saurions trop le remercier, M. le duc de Luynes a bien voulu mettre ces manuscrits à notre disposition, et nous y avons, comme on le verra dans le corps de notre publication, largement puisé.
Pour rapprocher autant que possible de leur place naturelle les pièces qui se rapportent à Fouquet, aux Finances et au Commerce, nous avons pris le parti de les donner comme annexes à l'Introduction.
Une de ces pièces nous était déjà connue par une copie incomplète d'un manuscrit de la Bibliothèque impériale, et nous y avions même emprunté quelques citations (pages lx et ci de l'Introduction). Deux ou trois autres, notamment un mémoire du Roi du 22 juillet 1666, avaient paru en extraits écourtés, peu exacts, mal en ordre, et d'ailleurs sans indication d'origine, dans les Particularités sur les ministres des finances célèbres, par M. de Monthion, et dans l'Histoire de la révolution française, par MM. Marrast et Dupont, Introduction. On trouvera sans doute, comme nous qu'elles méritaient d'être reproduites en entier.

[2] Il y a, parmi les manuscrits appartenant à M. le duc de Luynes, plusieurs autres mémoires de Colbert à ce sujet. Nous ne donnons que les plus intéressants.

[3] Sans doute la femme de Fouquet.

[4] Suzanne de Bruc, femme de Jacques de Rougé, marquis du Plessis-Bellière (voir I, 3), chargée de sauver les papiers déposés à Saint-Mandé. D'abord exilée, elle revint à Paris, où elle mourut en 1705, chez sa fille, la maréchale de Créquy.

[5] De Talhouet, enseigne des gardes du corps. Il reçut Fouquet à Amboise des mains de d'Artagnan et le conduisit à Vincennes (Lettre de Guy Patin à Falconet, du 6 décembre 1661.)

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