tenir la vue de cet homme ; elle sentait que lui aussi était un des assassins de sa fille. Malgré les instances de la mourante, qui la conjure de pardonner à son mari, elle s’éloigne remplie d’une sainte colère, elle quitte sa fille pour aller demander vengeance contre ceux qui l’ont frappée.
Diane expira en tendant la main à son mari, et en faisant jurer à son fils et à sa fille le pardon de ses assassins.
Le parlement de Toulouse rendit un arrêt contre les coupables ; l’abbé et le chevalier furent condamnes à être rompus vifs, le prêtre Perrette aux galères perpétuelles, et le marquis de Gange au bannissement à vie. Les preuves manquaient contre ce dernier.
L’abbé et le chevalier avaient fui de France. Le chevalier prit du service à Venise et mourut au siège de Candie. L’abbé se retira en Hollande, où il séduisit une