jeune fille de grande famille qu’il finit par épouser. Perrette, attaché à la chaîne des galériens, mourut en chemin.
Quant au marquis de Gange, après quelques années d’exil, il fut rappelé par son fils. Lors de la révocation de l’édit de Nantes, il se rendit odieux dans les Cévennes par les vexations qu’il exerça contre les protestants, et, lorsque cette distraction cruelle lui manqua, le plus infâme dessein pénétra dans cette âme à jamais gangrénée par le vice. La femme de son fils était pure et belle, il tenta de la séduire. Le jeune marquis de Gange, épouvanté de cet excès de corruption, se vit forcé de chasser lui-même son père et de demander qu’il fût de nouveau exilé de France.
C’est alors que le misérable vieillard alla se réfugier dans une petite ville du comtat Venaissin ; mais là, à peine fut-il connu qu’il