laisons les plus dangereuses. J’ai reçu ici l’hospitalité chez d’excellents parents, qui occupent la seule habitation agréable du pays. C’est une grande maison blanche, entourée d’un vaste jardin et d’un parc dont les beaux arbres épurent et rafraîchissent l’air véritablement de flamme dans cette saison. Quand la chaleur est trop intense, je m’assieds sous ces ombrages, une source vive coule à mes pieds, je respire les arômes des fleurs, dont le parfum si vif dans les climats chauds se répand autour de moi. J’écoute le bourdonnement des insectes, et au milieu de cette atmosphère de vie, de bruit, de lumière et de chaleur bien aimée par nous, enfants du Midi, je lis, je rêve ou j’écris. Le plus souvent je rêve en écoutant le chant languedocien des villageoises qui viennent laver leur linge dans la source voisine ; ma fille joue autour de moi, elle coupe l’herbe
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