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quente de tous les maires à l’Hôtel de Ville. Mais il s’était surtout attribué les rapports de la Mairie avec la garde nationale, rapports ardus et délicats où sa loyauté politique lui valut des sympathies nombreuses.

Le 31 octobre, il partagea les périls de l’autorité légale. Mais parce que le gouvernement ne procéda point sur l’heure aux élections municipales, selon l’engagement contracté par la Mairie centrale et rédigé par Floquet, il donna sa démission et ne la voulut point retirer. « Ma pensée, a-t-il dit, avait été de dégager ma responsabilité d’une politique à laquelle je ne pouvais plus m’associer, mais en même temps j’avais horreur de la guerre civile dans la situation où nous nous trouvions. Je mets au défi qui que ce soit de trouver un acte de moi, une parole qui ne soit pas conforme à ce double sentiment, ou de signaler ma présence dans les réunions où l’on aurait préparé quelque chose contre le gouvernement de la Défense. » Nul témoignage n’est plus exact. La porte de Floquet demeura fermée aux agités. Il vota oui au plébiscite de novembre. Il resta, inébranlable et simple, dans le devoir patriotique. Il s’engagea dans les artilleurs de