l’idée maîtresse est dans ces lignes de la préface : « La forme sous laquelle s’est manifestée l’idée socialiste, véritable expression du progrès, ne peut plus exister. Il lui faut une forme nouvelle, scientifique, en harmonie avec les justes exigences de notre époque. L’étude des sciences a occupé la plus grande partie de ma vie. Aussi ai-je cru pouvoir essayer d’imprimer au socialisme cette nouvelle impulsion. Ce livre aura, je l’espère, le mérite de rendre évidentes des propositions repoussées jusqu’à ce jour, faute de démonstrations suffisantes. Puisse-t-il porter la conviction dans les âmes, et concourir au progrès humain… ! »
Il a, je le répète, un riche tempérament, notre sémite méridional. Et il a la forme toute française, notre cosmopolite. Sa manière est chaude. S’il ne convainc pas toujours, il n’ennuie jamais. Artiste quand même, il appelle à son aide les anecdotes, les images, le pittoresque. Il adore Victor Hugo, son grand maître et son meilleur ami. Il lit et relit Alexandre Dumas père. Il méprise le « naturalisme. » Le sentiment le domine, lui, comme le maître socialiste, Rousseau. Et, comme tous les artistes, il se contredit souvent. Il veut, vous l’avez entendu,