Page:Collectif - Célébrités contemporaines, Vol 2, 1883.djvu/346

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sant du roman historique qu’il avait abordé dans les Muscadins et dans le Beau Solignac, il avait donné coup sur coup le Troisième dessous de la Maison vide et le Train 17.

Le Troisième dessous, vraiment remarquable, notait point parfait, mais il reste cependant pour nous une des œuvres les plus « empoignantes » qu’ait écrites la plume de Claretie. L’action se noyait un peu dans les descriptions du concours du Conservatoire et de l’ouverture du Salon ; quelle que fût l’originalité de ces tableaux si essentiellement parisiens, ils avaient le tort grave de suspendre l’intérêt déjà éveillé par ce sombre drame. Claretie s’est guéri depuis de ces descriptions à outrance dans lesquelles le roman contemporain se complaît vraiment un peu trop. Quelques personnages du Troisième Dessous eussent pu encore être élagués sans dommage ; mais le grand tort du livre fut son titre, incompréhensible pour beaucoup de lecteurs et pris dans l’argot des coulisses, une langue qui ne franchit guère le contrôle du théâtre. Claretie l’eût intitulé la Comédienne, que son succès décisif eût daté de là.

Il avait, d’ailleurs, si bien compris l’incon-