L’UNITÉ DU MÉCANISME DE LA VIE
Les mystérieux processus de la vie défient toujours la curiosité des chercheurs car ceux-ci se trouvent en face de difficultés innombrables. On admet généralement que le mécanisme de la vie est fort différent chez la plante de ce qu'il est chez l’animal. Ce dernier répond à un choc par un rapide mouvement spasmodique ; les plantes ordinaires, au contraire, sont regardées comme insensibles à une série de coups. L’animal possède un cœur qui bat ; la plante est censée n’être douée d’aucun organe pulsatile. Les organes des sens de l’animal reçoivent, comme autant d’antennes, le message des phénomènes extérieurs : la vibration de cet influx se transmet par les nerfs et provoque à distance des mouvements réflexes. Tous les auteurs sont unanimes à penser que la plante ne possède aucun système nerveux. Ainsi on doit que la vie coule, pour ainsi dire, en ; deux torrents parallèles et qui n’auraient rien de commun. C’est là une opinion entièrement erronée, et c’est l'influence de ces théories inexactes qui a paralysé le progrès de nos connaissances.