En sus du budget courant, ensuite de décisions prises par le Conseil communal et dont la plupart remontent aux années précédentes, il a été prélevé, en 1904, sur le compte de l’emprunt, au fur et à mesure de l’avancement des travaux, une somme de 2 062 379 fr. 81, se décomposant comme suit :
Pont Chauderon-Montbenon |
Fr. | 1 033 694 85 |
Dotation aux Services industriels |
» | 395 939 12 |
Construction des nouvelles Prisons de district |
» | 104 800 95 |
Subside pour la Policlinique universitaire |
» | 200 000 — |
Construction de Maisons ouvrières |
» | 84 942 75 |
Divers (construction d’avenues et de chemins, bâtiments d’écoles enfantines) |
» | 243 002 14 |
Fr. | 2 062 379 81 |
Ces travaux, qui contribueront au développement de la ville de Lausanne et dont profiteront les générations successives, sont portés ainsi sur une série d’années et amortis avec les emprunts eux-mêmes. On a vu, plus haut, figurer, en effet, au compte des dépenses annuelles, une somme de 199 000 francs pour les amortissements.
Capitaux |
Fr. | 3 426 887 — |
Dotation des Services industriels |
» | 17 252 346 61 |
Immeubles productifs (forêts, domaines, bâtiments, vignes, Place d’armes, etc.) |
» | 7 865 508 — |
Fonds de réserve et fonds spéciaux |
» | 1 122 977 58 |
Fr. | 29 667 719 19 |
Dettes et fondations |
» | 40 152 782 64 |
Différence, | Fr. | 10 485 063 45 |
Cette différence se trouve compensée :
1o Par la création d’avenues, de quais, de ponts, promenades publiques et par les subventions à la Policlinique, à l’École de commerce, au Simplon, etc.
2o Par les sacrifices que la ville s’est imposés pour la construction du Tribunal fédéral, soit 1 132 000 francs.
3o Par les immeubles improductifs, Hôtel de ville, bâtiments scolaires, temples, etc., qui représentent une somme de 6 522 000 francs[1].
Le découvert de 2 831 000 francs, qui subsisterait, — si l’on tenait compte dans le bilan des immeubles improductifs et de la somme affectée à la construction du
- ↑ C’est en vertu d’un règlement cantonal que les immeubles dits improductifs ne figurent pas dans le bilan communal ; dans les comptes de la Confédération, au contraire, les bâtiments improductifs (casernes, bâtiments de poste) figurent à l’actif de la fortune fédérale.