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Page:Collectif - Les textes de la politique française en matière ecclésiastique, 1909.djvu/63

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manifeste le préjudice qui en découle pour les États. Plaise à Dieu que ceux qui, en ce moment, sont au pouvoir en France, suivent bientôt sur ce point l’exemple de ceux qui les y précédèrent ! Plaise à Dieu qu’aux applaudissements de tous les gens de bien ils ne tardent pas à rendre à la religion, source de civilisation et de prospérité pour les peuples, avec l’honneur qui lui est dû, la liberté.

En attendant, et aussi longtemps que durera une persécution oppressive, « revêtus des armes de lumière »[1], les enfants de l’Église doivent agir de toutes leurs forces pour la vérité et pour la justice ; c’est leur devoir toujours, c’est leur devoir aujourd’hui plus que jamais.

Dans ces saintes luttes, Vénérables Frères, vous qui devez être les maîtres et les guides de tous les autres, vous apporterez toute l’ardeur de ce zèle vigilant et infatigable dont, de tout temps, l’épiscopat français a fourni, à sa louange, des preuves si connues de tous. Mais par-dessus tout, Nous voulons — car c’est une chose d’une importance extrême, — que dans tous les projets que vous entreprendrez pour la défense de l’Église, vous vous efforciez de réaliser la plus parfaite union de cœur et de volonté.

Nous sommes fermement résolu à vous adresser en temps opportun des instructions pratiques, pour

  1. Rom. XIII, 12.