Aller au contenu

Page:Collectif - Les textes de la politique française en matière ecclésiastique, 1909.djvu/80

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

dû à l’autorité suprême du siège apostolique, s’y opposaient.

En effet, l’encyclique, préparée de longue main, puis retardée dans sa publication, est datée néanmoins du 11 février 1906. Or, dans une lettre officielle, S. Ém. le cardinal secrétaire d’État, de la part de Sa Sainteté, transmettait à S. Ém. le cardinal Richard, archevêque de Paris, les questions auxquelles nous avons à répondre. La question que je viens de rappeler est du nombre. Et cette lettre est datée du 14 février 1906.

Elle est postérieure, par conséquent, à la publication de l’encyclique.

D’ailleurs il ne serait pas admissible que Sa Sainteté invitât officiellement les évêques de France à se réunir en assemblée plénière afin de lui faire connaître leur avis sur ces matières, si, déjà, il avait arrêté sa décision définitive.

Il serait inconvenant d’insister.

Au surplus, durant la session de votre commission, nous étions avisés, du Vatican même, que les décisions pratiques étaient bien entièrement réservées ; que l’assemblée épiscopale aurait à faire connaître son avis sur les points principaux qui lui sont signalés et que le souverain pontife ne dicterait à l’Église de France la « conduite à tenir » qu’après avoir pris connaissance de l’opinion librement exprimée de ses évêques.

Votre commission, Éminences et Messeigneurs, a