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Page:Collectif - Les textes de la politique française en matière ecclésiastique, 1909.djvu/81

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donc décidé, à l’unanimité, qu’il y a lieu de délibérer une réponse à chacune des questions que renferment les lettres de la secrétairerie d’État en date des 26 janvier et 14 février 1906.

En conséquence de cette décision, vous avez bien voulu nous charger, Mgr l’évêque de Luçon et moi, d’étudier et de soumettre à la commission un projet éventuel de statuts organiques pour les associations cultuelles.

Nous n’avions pas reçu charge de défendre une opinion, ni même d’émettre une préférence. Il ne peut appartenir qu’à l’assemblée générale de le faire. Notre mission était uniquement de formuler et de proposer un projet de statuts.

Nous nous sommes acquittés de notre mandat un peu hâtivement, avec un triple et ardent désir : servir l’Église et les âmes de bonne volonté ; éloigner de notre pays, s’il se pouvait encore, des malheurs redoutables, et faire bien entendre que si parmi des catholiques éminents et même au sein du clergé et de l’épiscopat, des esprits sincères et éclairés ont cru que l’on pourrait, à la rigueur, user des « associations cultuelles », c’était à la condition qu’elles fussent validement baptisées et organisées de façon à ne compromettre aucune des essentielles et légitimes exigences de l’Église.

Nous avons apporté d’ailleurs à notre tentative une entière liberté d’esprit et une sollicitude d’au-