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Page:Collectif - Voyages imaginaires, songes, visions, et romans cabalistiques, tome 29, 1788.djvu/21

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de Campagne.

née: il n’y a pas une petite fleur qui ne jette une odeur aimable, pas un oiseau qui ne chante: les esprits mêmes se trouvent plus libres que pendant le chaud du jour.

Après nous être promenés jusqu'à nous fatiguer, nous passâmes des ponts qui traversent de grands fossés pleins d’une eau vive, pour nous rendre dans le château ; chacun choisit son appartement ; pour moi, je ne voulus qu’une jolie chambre qui donne sur un parterre d’eau, le plus agréable du monde. Le comte étoit ce jour-là beau comme l’Amour, & amoureux comme un Espagnol: la marquise laissoit voir une joie dans ses yeux, dont la cause n’étoit ignorée de personne de nous. La con trainte fut bannie. On reprit l'après-souper le chemin des jardins: nos amans eurent là le. plaisir de se parler pendant une heure; & te chevalier perdit fa liberté en moins de tems. auprès de la belle Orfelis. Il n’y eut pas jusqu’au vieux duc de..... qui qui ne voulût entrer en lice. J’étois désoeuvré et 5 Be feit sae compaftion ou par gout ; jal me-dit, des deuceuis de la vieille.

cour, qui auroient pe faire quéigue effet, fi je.

ne Pavois vu qu’ds l’ombrea, ° | Aprés avoir fait quelques tours ainfi,féparés ,, on fe rejoignit autour @un grand fond deau, dont les hords ¢toient ornés de gazons :. la & ui}

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