Page:Collection de précis historiques et mélanges religieux, littéraires et scientifiques, année XII, 1863.djvu/498

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son nom dans leur calendrier, au 28 octobre (jour de sa canonisation). Ce jour fut célébré depuis dans la Petite-Russie, dans le grand-duché de Lithuanie et surtout à Polotsk, avec une grande solennité.

j. martinof. s. j.

LE P. DANIEL PAREBRUCK

de la compagnie de Jésus.




Léonard Kessel, en partant pour le Portugal[1], était accompagné de huit Belges, récemment admis avec lui dans la Compagnie de Jésus. De ce nombre il en est trois qui n’appartiennent plus à la Belgique actuelle, savoir : Jacques Lhostius (L’Hoste ?), de Douai, Maximilien De la Chapelle et Jean Couillon, de Lille. Nous laissons à leurs compatriotes le soin de réunir, dans d’intéressantes biographies, les documents épars qui les concernent. Sur les cinq autres novices Belges, nous n’avons que des renseignements fort incomplets, pour ne pas dire nuls. Nous avons parlé, dans une précédente notice[2], de Pierre Faber, de Hal, et de Thomas Poghius. Corneille Vishaven, le jeune, resta en Portugal. Hermès Poen, natif de Renaix, au pays d’Alost, était, avant d’entrer dans la Compagnie, chanoine de Saint-Pierre à Louvain, et professeur de morale au collége du Lys. Il fut plus tard envoyé de Coïmbre au collége de Gandie, fondé par le duc François de Borgia. Il nous reste à mettre un peu d’ordre dans les notes que nous avons recueillies sur le P. Daniel Parebruck[3].

Il naquit à Termonde. De là vient qu’il est souvent désigné sous le nom de Daniel a Denderamunda, Teneramundanus, etc. Il était prêtre du diocèse de Cologne, lorsqu’il se joignit à Strada pour aller en Portugal. Renvoyé presque immédiatement en Belgique, il partit aussitôt pour Rome, avec Jacques Lhostius[4], et passa de cette ville à Padoue,


  1. Voir les Précis Historiques, 1862, p. 466 ; et 1863, p. 344.
  2. ibid., 1865, p. 347, en note.
  3. Pour ce qui est du nom de ce Père, nous préférons l’écrire Parebruck, avec les auteurs de l’Imago primi sœculi, qui tous étaient Flamands, que d’admettre l’orthographe Paiebruck, d’Orlandini, qui, rédigeant son Histoire sur des documents manuscrits, a pu facilement prendre une lettre pour une autre. Dans notre notice sur le P. Kessel, la même erreur a été commise pour le nom de ce Père. (Précis Historiques, 1863, p. 347.)
  4. Précis Historiques, 1865, p. 347.