pouvons en entrevoir la composition d’après ces fragments,
offraient déjà le caractère d’une compilation étendue, faite vers
le iiie siècle de notre ère avec les écrits de Démocrite et ceux
de divers écrivains perdus, tels que:Cléopâtre, auteur de traités
sur la distillation, dont les figures ont été en partie conservées
dans les manuscrits et seront reproduites dans l’Introduction ;
Marie la Juive, auteur d’ouvrages sur les appareils de
digestion et les fourneaux, dont les figures ont été aussi conservées
en partie et seront également reproduites ; Pamménès,
Pébéchius, Ostanès, Pétésis, Pausiris, Africanus, les apocryphes
Sophé (Chéops), Chymes, Hermès et Agathodémon,
etc. Toute une littérature alchimique, aujourd’hui perdue,
a précédé Zosime qui l’avait résumée. Ses œuvres ont servi à
leur tour de base à des compilations plus récentes, qui se sont
confondues avec le texte primitif. Au lieu de chercher à démêler
immédiatement une semblable complication, il a paru préférable
de donner ces œuvres, telles qu’elles existent dans les manuscrits,
en nous bornant à en réunir les morceaux parfois dispersés, et
au risque d’y intercaler des ouvrages plus récents. Nous avons
pensé qu’il convenait d’abord de mettre aux mains des érudits les
textes, avant d’en discuter la formation.
La Quatrième partie, comprise aussi dans notre seconde livraison, contient tous les ouvrages anciens qui portent un nom d’auteur, que cette attribution soit apocryphe ou non. Tels sont les Écrits de Pelage, d’Ostanès, de Jean l’Archiprêtre, d’Agathodémon, de Coniarius, et le traité technologique inscrit sous le nom de Moïse, lequel renferme des morceaux de diverses dates, quelques-uns contemporains des Papyrus alchimiques de Leide.
La 3e livraison enfin, dès à présent arrêtée quant à son plan et