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Page:Collin - Trente poésies russes, 1894.djvu/25

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LE CRÉPUSCULE



Le soleil, fatigué de sa course, décline,
Et l’on voit lentement,
Derrière la colline ;
Décroître la splendeur de son rayonnement.

À peine si, mourant et pâle, il jette encore
Au miroir de l’étang
Un reflet incolore
Dont il ne restera plus rien dans un instant.