Page:Collin de Plancy - Histoire des vampires.djvu/121

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l’aimable Aboul-Hassan[1], à qui on montra le portrait de celle qu’on lui destinait pour épouse, demanda du temps pour se décider à ce mariage.

» Un soir qu’il se promenait seul, à la douce clarté de la lune, dans les campagnes voisines de Bagdad, il entendit une voix mélodieuse, qui chantait quelques versets de l’alcoran en s’accompagnant d’une guitare. Il traversa rapidement le bosquet qui lui cachait la jeune chanteuse, et se trouva au pied d’une maison champêtre, où il vit, sur un balcon ombragé d’herbes traînantes, une femme plus séduisante que les houris.

» Il n’osa se faire remarquer que par des signes de respect et d’amour ;

  1. C’est le nom du jeune homme.