Page:Collin de Plancy - Histoire des vampires.djvu/144

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» Le matin étant venu, il se lève ; et, craignant que quelqu’un ne le vînt voir, et que voyant cette demoiselle on en pensât quelque chose, il l’envoie éveiller par son laquais, auquel elle répondit qu’elle n’avait point dormi la nuit, et qu’il lui permît de se récompenser sur la matinée. Le laquais rapporta cela à son maître, lequel, après avoir fait quelque petit tour de ville, revint avec quelques-uns de ses amis, et, avant de les faire monter à sa chambre, il y alla d’abord seul afin de s’excuser envers la demoiselle si elle n’avait pas été mieux traitée. Il tire le rideau, et, l’ayant appelée par quelques noms amoureux, il la voulut prendre par le bras ; mais il la sentit aussi froide qu’un glaçon, et sans pouls ni haleine quelconque : de