Page:Collin de Plancy - Histoire des vampires.djvu/261

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qu’on citait pour témoins oculaires ; il s’est trouvé qu’il n’y a eu personne qui osât affirmer d’avoir vu les faits dont il s’agissait, et que ces faits n’étaient que de pures rêveries et des imaginations causées par la peur et par des rapports sans fondement. »

Concluons que toutes ces histoires de fantômes, de revenans, de spectres, de démons, de Stryges, de Broucolaques, de Vampires, méritent plus d’attention que les aventures prodigieuses des Mille et une Nuits et les Contes de ma Mère l’Oie ; mais tout esprit sensé n’ajoutera pas plus de foi à ces Histoires qu’à ces Contes.