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Page:Collin de Plancy - Les contes noirs - T2.djvu/152

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sa le vieil ami du diable, et lui promit de payer royalement ses services. « Laissez-moi donc faire, répliqua Bobinot, je vous promets une pleine victoire. » Il expliqua alors au roi ses projets et ses moyens. Le roi approuva tout ; et le magicien agit comme on va le voir. Il alla trouver Odélie, lui conseilla de feindre un peu d’amour pour Childéric et lui promit de la tirer de sa puissance avant la nuit. Après cela, il retourna au château d’Alboflède, ordonna à Ulric de tout disposer pour l’hymen de sa fille et recommanda à Sigisbert de se préparer à lui donner la main. « Je vous ramènerai votre épouse, lui dit-il ; et le roi croira la posséder encore. J’ai fait un fantôme qui lui ressemble. Childéric s’abandonnera à son amour ; et dans trois jours, s’il en est las, je le lui ôterai. » (Bobinot avait promis pa-