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Page:Collin de Plancy - Les contes noirs - T2.djvu/151

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reux.... « Je mourrai, se dit-il , ou je posséderai cette jeune vierge. » Après avoir bien combiné son plan, il sortit sans être vu, et fit demander le roi Childéric à qui il voulait rendre un service important. Childéric répondit au messager qu’il ne désirait rien que le cœur d’Odélie, et que l’étranger pouvait se retirer. — Dites au roi que rien ne m’est impossible, reprit le magicien, et qu’il ne se repentira point de m’avoir vu. Le roi étonné ordonna qu’on introduisît le mystérieux étranger dans la salle des armes, et vint le trouver aussitôt. « Que me veux-tu, lui dit-il ? — Je suis le magicien Bobinot ; j’ai su votre amour ; vos efforts seront vains auprès de la vertueuse Odélie ; et je viens vous offrir mes secours pour gagner son cœur. » Childéric, comblé de joie, embras-