Page:Collins - La Pierre de lune, 1898, tome 2.djvu/18

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(3) « Miss Clack accuse réception de ses extraits. Elle rappelle affectueusement à M. Blake qu’elle est chrétienne, et qu’en conséquence il est impossible d’arriver à l’offenser. Miss Clack continue d’éprouver l’intérêt le plus sincère pour M. Franklin Blake, et s’engage, sitôt qu’il tombera malade, à lui offrir de nouveau le bénéfice de ses extraits. En attendant ce moment, elle serait bien aise de savoir, avant de commencer les derniers chapitres de son récit, s’il lui est permis de compléter sa modeste part contributive, à l’aide des lumières que de récentes découvertes ont jetées sur le mystère de la Pierre de Lune ? »

(4) « M. Franklin Blake regrette de ne pouvoir accéder au désir de miss Clack. Il se voit obligé de répéter ce qu’il a déjà eu l’honneur de lui dire lorsqu’elle a commencé sa narration. On lui demande exclusivement de rédiger, d’après son journal quotidien, le compte-rendu de ce qui est venu à sa connaissance personnelle tant au sujet des événements que des individus. Elle voudra bien se renfermer dans ces limites et laisser le soin de raconter les découvertes ultérieures à ceux qui en ont été les témoins oculaires. »

(5) « Miss Clack regrette infiniment d’importuner M Blake d’une nouvelle lettre. Ses extraits lui ont été renvoyés, et il lui est interdit d’exprimer son opinion sur l’affaire du diamant. Miss Clack ne comprend que trop qu’en se plaçant à un point de vue mondain, elle doit s’avouer vaincue. Mais non, miss Clack a appris la persévérance à l’école de l’adversité. Son but en insistant ici est de savoir si M. Blake, qui défend toute autre insertion, se refuse aussi à la reproduction de la correspondance actuelle dans la narration de miss Clack. Il semble de toute justice qu’on lui permette de s’expliquer sur la position où M. Blake l’a placée comme auteur, et de plus, miss Clack est fort désireuse que la publication de ses lettres parle pour elle-même. »

(6) « M. Franklin Blake acquiesce à la proposition de miss Clack, à la condition qu’il sera bien entendu que toute correspondance ultérieure cessera entre eux. »

(7) « Miss Clack considère comme une obligation chrétienne (avant la cessation de la correspondance entre eux) de prévenir M. Blake que sa dernière lettre, évidemment destinée à l’offenser, n’a pas atteint le but qu’il s’était pro-