qu’après y avoir ſatiſait, par des réponſes puiſées dans le Cahier que l’Aſſemblée avoit précédemment arrêté, M. le Préſident avoit répondu, que « l’Aſſemblée prendroit le Mémoire en conſidération, & qu’elle feroit inceſſamment parvenir ſa réponſe à M. de Joly » ;
Qu’en effet, dès le lendemain matin, M. de Joly avoit reçu la réponſe ſuivante :
« La Société ayant examiné, Monſieur, le Mémoire qui lui a été lu par vous, pour les gens de Couleur libres, a eſtimé qu’une ſimple réunion de Colons, hors de leur Pays, ne pouvant avoir un caractère légal, il ne lui eſt pas poſſible de le diſcuter ; il lui ſemble que les demandes qui y ſont formées ne peuvent être que de la compétence d’une Aſſemblée Coloniale régulièrement convoquée ſur les lieux.
« Nous vous prions d’agréer tous nos