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E

Ellis (William), célèbre médecin aliéniste anglais qui dirigeait l’asile d’Hanwell en 1839, à l’époque où Marie Gaston, devenu fou, y fut admis (Le Comte de Sallenauve).

Émile, « lion de l’espèce la plus triomphante », de la connaissance de madame Komorn (comtesse Godollo). — Un soir de 1840 ou de 1841, sur le boulevard des Italiens, cette femme, pour échapper à Théodose de la Peyrade, prenait le bras du dandy et le priait de la conduire à Mabille[1], qui clôturait ses bals ce jour-là (Les Petits Bourgeois).

Ernest, enfant invité par Naïs de l’Estorade au bal masqué, donné à Paris, par la mère de cette petite fille, en 1839. — À cette fête, un jeune « Écossais » engageait Ernest à venir fumer un cigare dans un endroit écarté : « Je ne peux pas, mon cher ; répondait-il, tu sais que Léontine me fait toujours des scènes, quand elle s’aperçoit que j’ai fumé. Elle est charmante, ce soir. Tiens, regarde donc ce qu’elle vient de me donner. » — C’était une bague en crin (Le Comte de Sallenauve).

  1. À la place du célèbre bal Mabille, disparu depuis quatre ans environ, on a bâti une maison de rapport qui est habitée aujourd’hui par le professeur Germain Sée.