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Fendant, ancien premier commis de la maison Vidal et Porchon ; associé de Cavalier. — Tous deux étaient libraires-éditeurs-commissionnaires, rue Serpente, à Paris, vers 1821. Ils y furent, à cette époque, en relations avec Lucien Chardon de Rubempré. La maison avait comme raison sociale Fendant et Cavalier. Demi-fripons passant pour habiles. Tandis que Cavalier voyageait, Fendant, le plus madré des deux, dirigeait les affaires (Illusions perdues).

Ferdinand, nom réel de Ferdinand du Tillet.

Ferdinand, nom de guerre d’un des principaux acteurs de l’insurrection bretonne de 1799 ; l’un des compagnons de MM. du Guénic, de la Billardière, de Fontaine, de Montauran (Les Chouans. — Béatrix).

Férédia (Comte Bagos de), Espagnol prisonnier de guerre à Vendôme, sous l’Empire ; amant de madame de Merret. Surpris un soir par le retour inopiné du mari, il se réfugia dans un cabinet dont l’entrée fut murée sur l’ordre de M. de Merret, et y mourut héroïquement, sans même pousser un cri (La Grande Bretèche).

Féret (Athanase), clerc en l’étude de maître Bordin, procureur au Châtelet, en 1787 (Un Début dans la Vie).

Ferragus XXIII. — V. Bourignard.

Ferraro (Comte), colonel italien que Castanier avait connu, que, seul, il avait vu mourir dans les marais de Zembin, sous l’Empire, et dont, après avoir signé de fausses lettres de change, il se proposait un moment d’aller « chausser la pelure » en Italie (Melmoth réconcilié).

Ferraud (Comte), fils d’un ancien conseiller au parlement de Paris qui avait émigré sous la Terreur et se trouva ruiné par les événements. Né en 1781, rentré en France sous le Consulat, il avait reçu de Bonaparte des offres qu’il refusa : il resta constamment fidèle aux intérêts de Louis XVIII. Doué de formes agréables, il