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d’Arthez, Étienne Lousteau et Lucien Chardon de Rubempré (Illusions perdues).

Florent, associé de Chanor ; tous deux étaient fabricants et marchands de bronze, rue des Tournelles, à Paris, sous Louis-Philippe. La maison avait comme raison sociale Florent et Chanor (La Cousine Bette. — Le Cousin Pons).

Florentine. V. Cabirolle (Agathe-Florentine).

Florimond (madame), mercière, rue Vieille-du-Temple, à Paris, en 1844-1845. Entretenue par un « vieux », elle hérita de lui, grâce à l’homme d’affaires Fraisier, qu’elle aurait peut-être épousé, par reconnaissance, sans la terrible infirmité de cet homme (Le Cousin Pons).

Florine. — V. Nathan (Madame Raoul).

Florville (La), actrice du Panorama-Dramatique, en 1821 ; elle y eut pour camarades Coralie, Florine et Bouffé ou Vignol. Le soir de la première représentation de l’Alcade dans l’embarras, elle jouait, en lever de rideau, dans Bertram, un gros mélodrame, signé Raymond et imité d’une tragédie de Robert-Charles Maturin, romancier et dramaturge irlandais. La Florville fut, pendant quelques jours, la maîtresse d’un prince russe qui l’entraîna à Saint-Mandé et, pour l’avoir ainsi éloignée du théâtre, paya une grosse indemnité au directeur (Illusions perdues).

Foedora (comtesse), née vers 1805, Russe d’origine populaire, d’une merveilleuse beauté, épousée, peut-être morganatiquement, par un grand seigneur de sa nation. Devenue veuve, elle régnait sur Paris, en 1827. On lui supposait quatre-vingt mille francs de rente. Elle recevait dans son salon tous les gens célèbres de l’époque, et là « s’éditaient toutes les productions romantiques qui ne parurent pas ». Présenté à la comtesse par Rastignac, Raphaël de Valentin en devint éperdument épris ; mais il sortit de chez elle, un jour, pour n’y plus revenir, après avoir bien définitivement reconnu que cette femme était « sans cœur ». Elle avait une mémoire cruelle et