Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/235

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ce moment, satisfaire un légitime ressentiment contre son ancien ami le colonel Philippe Bridau et entraver son avancement (Illusions perdues. — Un début dans la Vie. — La Rabouilleuse).

Givry, un des nombreux noms du second fils du duc de Chaulieu, qui devint, par son mariage avec Madeleine de Mortsauf, un Lenoncourt-Givry-Chaulieu (Mémoires de Deux Jeunes Mariées. — Le Lys dans la Vallée. — Splendeurs et Misères des Courtisanes).

Gobain (Madame Marie), ancienne cuisinière d’évêque, habita sous la Restauration, à Paris, la rue Saint-Maur (quartier Popincourt), en des conditions bien particulières. — Marie Gobain y servit les Octave de Bauvan. Elle fut la femme de chambre et la femme de charge de la comtesse Honorine, échappée du vieil hôtel conjugal et devenue fleuriste. Madame Gobain avait été secrètement procurée par M. de Bauvan, qui, de la sorte, vivait mystérieusement de la vie de sa femme. Quoique surveillant sa maîtresse pour le compte du mari, elle se montra dévouée et sut introduire, chez Honorine, Maurice de l’Hostal, secrétaire d’Octave. — La comtesse prit, un moment, le nom de sa servante (Honorine).

Gobenheim, beau-frère de François et d’Adolphe Keller, dut même joindre leur nom au sien. — Vers 1819, à Paris, désigné, d’abord, comme juge-commissaire dans la faillite de César Birotteau, il fut ensuite remplacé par Camusot (César Birotteau). Sous Louis-Philippe, Gobenheim, agent de change du parquet parisien, faisait valoir les très belles économies de madame Fabien du Ronceret (Béatrix).

Gobenheim, neveu de Gobenheim-Keller (de Paris), jeune banquier du Havre, en 1829, fréquentait les Mignon, sans rechercher leur héritière, Marie-Modeste (Modeste Mignon).

Gobet (Madame), en 1829, au Havre, cordonnière de madame et de mademoiselle Mignon, et grondée, alors, par Marie-Modeste, pour