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Princesse de Cadignan). Veuf, vers 1840, le marquis d’Ajuda-Pinto se remaria avec mademoiselle Joséphine de Grandlieu, troisième fille du dernier duc de ce nom. Peu de temps après, le marquis prit part au complot tramé par les amis de la duchesse de Grandlieu et de madame du Guénic pour arracher Calyste du Guénic des mains de la marquise de Rochefide (Béatrix).

Ajuda-Pinto (Marquise Berthe d’), née Rochefide. — Mariée, en 1820, au marquis Miguel d’Ajuda-Pinto, elle mourut, vers 1840 (Béatrix).

Ajuda-Pinto (Marquise Joséphine d’), l’une des filles du duc et de la duchesse Ferdinand de Grandlieu, seconde femme du marquis Miguel d’Ajuda-Pinto, son parent par alliance ; leur mariage eut lieu vers 1840 (Splendeurs et Misères des Courtisanes).

Alain (Frédéric), né vers 1767. — Il avait été clerc dans l’étude de Bordin, procureur au Châtelet ; en 1798, il prêta cent écus en or à Mongenod, son ami d’enfance ; cette somme ne lui ayant pas été rendue, M. Alain se trouva à peu près ruiné et dut prendre, au Mont-de-piété, une petite place qu’il cumula avec la tenue des livres chez le célèbre parfumeur César Birotteau. En 1816, Mongenod, devenu très riche, força M. Alain à accepter cent cinquante mille francs pour les cent écus prêtés : l’excellent homme consacra, alors, sa fortune inespérée à des œuvres de bienfaisance, de concert avec le juge Popinot ; puis, à partir de 1825, il devint l’un des auxiliaires les plus actifs de madame de la Chanterie et de son association de charité. C’est M. Alain qui fit affilier Godefroid aux frères de la Consolation (L’Envers de l’Histoire contemporaine).

Albertine, femme de chambre de madame de Bargeton, entre les années 1821 et 1824 (Illusions perdues).

Albon (Marquis d’), conseiller à la Cour et député ministériel sous la Restauration ; né en 1777. — Au mois de septembre 1819, il chassait, sur la lisière de la forêt de l’Isle-Adam, avec son ami Philippe de Sucy, qui, tout d’un coup, tomba sans connaissance, à la vue d’une pauvre folle dans laquelle il reconnaissait son an-