Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/33

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né en 1760. — Âgé de quatre-vingt-deux ans, il s’éprit de Luigia, alors prima donna au théâtre de Rio-de-Janeiro. Marié, il voulait l’épouser quand il serait veuf ; mais, quelque temps après la mort de sa femme, il tomba à la mer, au cours d’une promenade avec Luigia, fut sauvé par la cantatrice et l’adopta. Il ne tarda pas d’ailleurs à mourir, et Luigia hérita de son titre et de son immense fortune (La Famille Beauvisage).

Alphonse, ami de l’orphelin ruiné Charles Grandet (retiré momentanément à Saumur), s’acquitta fort bien, en 1819, d’une mission que lui confiait le jeune homme : il arrangea ses affaires à Paris et, avec le produit d’une petite vente, paya les dettes laissées par lui (Eugénie Grandet).

Al-Sartchild, nom d’une maison de banque allemande, où Gédéon Brunner fut obligé de déposer l’argent appartenant à son fils Frédéric, du chef maternel (Le Cousin Pons).

Althor (Jacob), banquier de Hambourg, établi au Havre depuis 1815. — Il eut un fils qu’en 1829 M. et madame Mignon rêvaient pour gendre (Modeste Mignon).

Althor (Francisque), fils de Jacob Althor. — Francisque était le dandy du Havre, en 1829 ; il devait épouser Modeste Mignon, mais il abandonna bien vite sa fiancée quand il crut la famille ruinée. Peu de temps après, il épousa mademoiselle Vilquin aînée (Modeste Mignon).

Amanda, modiste à Paris, sous le règne de Louis-Philippe. — Elle avait, au nombre de ses clientes, Marguerite Turquet, dite Malaga, qui la payait fort mal (Un Homme d’Affaires).

Amaury (Madame), possédait à Sanvic, près d’Ingouville, en 1829, un pavillon que Canalis fit louer, lorsqu’il vint au Havre pour voir mademoiselle Mignon (Modeste Mignon).