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courtisa fort son riche grand-oncle, dans la mesure de ses moyens, persécuta Ursule de Portenduère (Ursule Mirouet).

Massol, natif de Carcassonne, avocat stagiaire et rédacteur de la Gazette des Tribunaux en mai 1830. — Il guida inconsciemment Jacqueline près de Jacques Collin, hôte de la Conciergerie, et, sur l’ordre de Granville, attribua, dans son journal, la mort volontaire de Lucien de Rubempré à la rupture d’un anévrisme. Républicain, faute d’une particule devant son nom, et fort ambitieux, il était, en 1834, l’associé de Raoul Nathan pour l’exploitation d’un grand journal et cherchait à tirer parti du poète, fondateur de cette feuille. Massol fut, avec Stidmann, Steinbock et Claude Vignon, témoin du second mariage de Valérie Marneffe. En 1845, conseiller d’État, président de section, il entretenait Jenny Cadine ; il fut alors chargé du procès administratif de S.-P. Gazonal (Splendeurs et Misères des Courtisanes. — La Peau de Chagrin. — Une Fille d’Ève. — La Cousine Bette. — Les Comédiens sans le savoir).

Masson, ami de maître Desroches et agréé, auquel, sur l’avis de l’avoué, recourut, vers 1821, Lucien de Rubempré, lorsque les meubles de Coralie furent saisis (Illusions perdues).

Masson (Publicola), né vers 1795, le premier pédicure du Paris de 1845, républicain radical de l’école de Marat, lui ressemblait physiquement et comptait Léon de Lora parmi ses clients (Les Comédiens sans le savoir).

Mathias, né en 1753. — Il débuta comme troisième clerc du notaire bordelais Chesneau, lui succéda, se maria, perdit sa femme en 1826, eut un fils dans la magistrature, une fille établie, et, type de l’ancien tabellion, prodigua ses conseils éclairés à deux générations de Manerville (Le Contrat de Mariage).

Mathilde (La grande), dans les premières années du règne de Louis-Philippe, à Paris, en relations avec Jenny Courand (L’Illustre Gaudissart).

Mathurine, cuisinière, pieuse, probe, d’abord au service de l’évêque de Nancy, fut ensuite placée à Paris, rue Vaneau, chez