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Boleslas, Polonais au service du comte et de la comtesse Laginski, à Paris, rue de la Pépinière, entre 1835 et 1842 (La Fausse Maîtresse).

Bonamy (Ida), tante de mademoiselle Antonia Chocardelle. — Elle gardait, sous Louis-Philippe, rue Coquenard[1], « à deux pas de la rue Pigalle », un cabinet de lecture donné à sa nièce par Maxime de Trailles (Un Homme d’Affaires).

Bonaparte (Napoléon), empereur des Français ; né à Ajaccio le 15 août 1769 ou 1768, suivant une double version ; mort à Sainte-Hélène, le 5 mai 1821. — En octobre 1800, alors premier consul, il recevait, aux Tuileries, le Corse Bartholomeo di Piombo et tirait d’embarras son compatriote compromis dans une vendetta (La Vendetta). Le 13 octobre 1806, la veille de la bataille d’Iéna, il était rejoint, sur le terrain même, par Laurence de Cinq-Cygne, venue tout exprès de France, et lui accordait la grâce des Simeuse et des Hauteserre, compromis dans l’affaire de l’enlèvement du sénateur Malin de Gondreville (Une Ténébreuse Affaire). On vit Napoléon Bonaparte s’intéresser fort à son lieutenant Hyacinthe-Chabert pendant le combat d’Eylau (Le Colonel Chabert). En novembre 1809, il était attendu à un grand bal donné par le sénateur Malin de Gondreville ; mais il fut retenu aux Tuileries par une scène qui éclata, le soir même, entre Joséphine et lui, scène qui révéla le prochain divorce entre les deux époux (La Paix du Ménage). Il excusa les manèges infâmes du policier Contenson (L’Envers de l’Histoire contemporaine). En avril 1813, passant une revue sur la place du Carrousel, à Paris, Napoléon remarqua mademoiselle de Chatillonest, venue là, avec son père, pour voir le beau colonel d’Aiglemont, et, se penchant vers Duroc, il lui dit une phrase courte qui fit sourire le grand maréchal (La Femme de Trente Ans).

Bonaparte (Lucien), frère de Napoléon Bonaparte ; né en 1775, mort en 1840. — Au mois de juin 1800, il venait annoncer chez Talleyrand, ministre des relations extérieures, en présence de Fouché, de Sieyès et de Carnot, la victoire de son frère à Montebello (Une Té-

  1. Depuis Février 1848, rue Lamartine.