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deau, c’était une femme d’intelligence (Un Début dans la Vie. — La Rabouilleuse).

Cabirolle (Agathe-Florentine), dite Florentine, née en 1804. — Elle fut rencontrée, en 1817, au sortir de la classe de Coulon, par Cardot, l’ancien marchand de soieries, et établie par lui, avec sa mère, dans un appartement relativement modeste, rue de Crussol. Après avoir figuré au théâtre de la Gaîté, elle y dansa, vers 1820, son premier pas dans le mélodrame à spectacle, intitulé les Ruines de Babylone[1]. Elle succéda ensuite à Mariette dans l’emploi de première danseuse au théâtre de la Porte-Saint-Martin ; puis, en 1823, débuta à l’Opéra par un pas de trois avec Mariette et Tullia. Au temps où Cardot la protégeait, elle avait pour amant l’ancien capitaine Giroudeau et était en relations avec Philippe Bridau, à qui, au besoin, elle prêtait de l’argent. En 1825, Florentine occupait, depuis trois ans environ, l’ancien appartement de Coralie, et c’est là qu’Oscar Husson perdit au jeu l’argent que lui avait confié son patron, l’avoué Desroches, et fut surpris par son oncle Cardot (Un Début dans la Vie. — Illusions perdues. — La Rabouilleuse).

Cabot (Armand-Hippolyte), Toulousain, qui fondait à Paris, place de la Bourse, en 1800, un salon de coiffure. — Sur le conseil de son client le poète Parny, il avait pris le nom de Marius, qui resta attaché à la maison. En 1845, Cabot, pourvu de vingt-quatre mille francs de rente, vivait à Libourne, et un cinquième Marius, appelé Mougin, dirigeait l’établissement créé par lui (Les Comédiens sans le savoir).

Cabot (Marie-Anne), dit Lajeunesse, ancien piqueur du marquis Carol d’Esgrignon ; impliqué dans l’affaire des chauffeurs de Mortagne et exécuté en 1809 (L’Envers de l’Histoire contemporaine).

Cachan, avoué d’Angoulême, sous la Restauration. — Comme Petitclaud, mêlé aux affaires traitées par celui-ci et aux gens qu’il voyait. En 1830, Cachan, devenu maire de Marsac, était en relations avec les Séchard (Illusions perdues. — Splendeurs et Misères des Courtisanes).

  1. Pièce de René-Charles Guilbert de Pixérécourt ; représentée, pour la première fois, à Paris, en 1810.