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Page:Commanville - Souvenirs sur Gustave Flaubert, 1895.djvu/46

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était de trouver quelque chose qu’il jugeât digne d’admiration. Le charme de sa société était dans son enthousiasme pour tout ce qui était noble et le charme de son esprit dans une individualité intense. Il haïssait toute hypocrisie. Ce qui manquait à sa nature, c’était l’intérêt aux choses extérieures, aux choses utiles. S’il arrivait à quelqu’un de dire que la religion, la politique, les affaires avaient un intérêt aussi grand que la littérature et l’art, il ouvrait les yeux avec étonnement et pitié. Être un lettré, un artiste, cela seul valait la peine de vivre. »

C’est à Trouville aussi qu’il connut l’éditeur de musique Maurice Schlesinger et sa femme. Plusieurs figures originales étaient restées gravées dans sa mémoire de ses séjours au bord de la mer, entre autres celle d’un vieux marin, le capitaine Barbet, et de sa fille la Barbette, petite