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III

En 1875, des pertes d’argent considérables changèrent notre position. Mon mari vit tout son avoir disparaître dans des opérations commerciales. Mariée sous le régime dotal si commun en Normandie, je ne pouvais disposer que d’une partie de mes biens en sa faveur ; mon oncle me remplaça, et avec une générosité toute spontanée donna tout ce qu’il possédait pour sauver notre situation. Il ne lui resta plus pour vivre que la rente que nous nous engagions à lui faire et le produit très médiocre de ses œuvres. Vendre