Page:Commanville - Souvenirs sur Gustave Flaubert, 1895.djvu/98

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

recevait ce court billet en réponse à son envoi des « Trois contes » :

« Cher ami, je te remercie de ton volume. Je ne t’en dis rien parce que je suis absolument abruti par la fin de mon travail. J’aurai terminé dans huit ou dix jours et je me récompenserai en te lisant. Tout à toi.

« Maxime Ducamp. »

Son cœur souffrit et se replia amèrement. Où était l’ardent désir de connaître bien vite la pensée jaillie du cerveau de l’ami ? Où étaient les belles années de jeunesse ? la foi l’un à l’autre ?

Cependant il y avait encore des natures qu’il affectionnait beaucoup. Parmi les jeunes, au premier rang, le neveu d’Alfred Le Poittevin, Guy de Maupassant, « son disciple, » comme il aimait à l’appeler. Puis son amitié avec George Sand fut