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LES PANTINS
Qu’avez-vous fait de votre charmant abbé Robineau de Beaunoir[1] ?
madame nicolet.
Ah ! je suis outrée contre lui ! Le scélérat ! le traître ! il ne me le met plus ! Non content de m’avoir extorqué tout ce qu’il a pu, il brave mon ressentiment, en foutant avec la première gueuse qu’il enrichit de mes dépouilles.
nicolet.
Comment ! madame, ce n’était pas assez pour vous de me faire cocu avec ce foutu gredin, vous lui donniez mon argent ! Ah ! voilà, par exemple, ce que je ne vous pardonnerai jamais !
madame nicolet.
Oui, mon cher époux ; dans ces temps
- ↑ Robineau de Beaunoir était abbé sans abbaye, puisqu’il était marié ; il ne portait la culotte que pour pouvoir posséder la place qu’il occupait de sous-bibliothécaire de la bibliothèque du roi.