Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/188

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
36
LES PANTINS

ou je mourrai à la peine. Ah ! foutu compère, c’est que c’est une jouissance que le pucelage d’un adolescent ferme et vigoureux. L’eau m’en vient à la bouche, dans l’attente d’un plaisir aussi délectable.

le compère mathieu.

C’est ce que je vous souhaite, au nom de la bienheureuse sainte fouterie. Où donc est le grand vit sec de Constantin ? Pourquoi ne songe-t-il pas à son devoir ?

la demoiselle donion.

Il est en commission pour son gros benêt de directeur. Après avoir coopéré à sa fortune, il fait maintenant le pied de veau auprès de lui.

le compère mathieu.

C’est la ressource des plats… Au dernier les bons ! Notre cher Guillaumon ! car le reste de cette crapule ne vaut pas la peine d’être cité. Eh bien ! Guillaumon !