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préface

également, ceux qui figurent dans le présent volume. C’est ainsi que nous avons reçu le 30 juillet 1910 un volumineux manuscrit, pour lequel l’auteur nous demandait — deux ans après le Congrès ! — de faire faire de nombreuses cartes. Le résumé qu’il nous avait remis précédemment était, depuis longtemps, composé, lorsque sa nouvelle rédaction nous est parvenue. Nous nous sommes vu, à regret, obligé de lui renvoyer son manuscrit. Car l’ouvrage n’aurait jamais pu paraître, s’il avait fallu recommencer, sans cesse, le travail déjà fait. Et dire que l’article XVI du Règlement du Congrès avait fixé au 31 décembre 1908[1] le dernier délai pour la remise des manuscrits destinés à figurer dans le Compte Rendu !

Des 60 travaux de ce tome III, 40 sont écrits en français, 12 en anglais, 7 en allemand et 1 en italien. Leur dimension, comme pour ceux des deux premiers volumes, varie considérablement et dans une plus forte proportion. Tandis que 4 d’entre eux n’ont qu’une page d’impression (Mme Wegener, Max Alfthan, Société de géographie de Lisbonne, A. Typaldo-Bassia), d’autres en ont 25 (J. de Cholnoky, F. Harfeld) et même 38 (E.-T. Hamy). Cette dernière étude de l’illustre savant, en qui les sciences géographiques, en particulier la géographie historique et l’anthropologie, ont fait une perte si sensible, est le mémoire le plus étendu que nous ayons eu à publier. C’est aussi, et de beaucoup, l’un des plus importants. Le présent volume, moins richement illustré que le précédent, l’est un peu plus que le tome 1 : il contient 5 planches ou cartes hors texte et 17 figures.

Les réflexions auxquelles nous nous sommes livré dans la pré-

  1. Voir à la 1re partie, tome I, p. 26.