M. Coste a répondu aujourd’hui à la lettre de M. Velpeau dont nous avons donné un extrait dans le numéro précédent du Compte rendu. Il se plaint d’abord que le savant professeur, son adversaire, n’ait procédé, dit-il, que par voie de simples assertions. Le but de sa première Communication n’était d’ailleurs que de confirmer les observations du docteur Pockels sur la vésicule érythroïde.
« M. Velpeau, ajoute-t-il, affirme que le plus jeune des embryons mis sous les yeux de l’Académie, n’est pas dans l’état normal, parce qu’il a son ombilic ouvert. Je proposerai à M. Velpeau, afin d’éviter toute discussion sur ce point, d’examiner avec lui, en présence des commissaires, un des fœtus qu’il possède ; et pourvu que ce fœtus n’ait, comme celui dont il s’agit, qu’une ligne et un sixième de long, je m’engage à lui montrer un évasement ombilical très sensible là où il suppose qu’il n’en existe pas. »
M. Coste déclare de nouveau que M. Velpeau s’est trompé en soutenant dans son ouvrage que le cordon ombilical existe à toutes les époques de la gestation.
Les élémens paraboliques provisoires de la comète découverte par M. Boguslawski, le 20 avril dernier, entre les constellations du Corbeau et de la Coupe, qui ont été insérés, d’après cet astronome lui-même, dans notre premier Compte rendu, diffèrent trop notablement des élémens définitifs, pour que nous puissions nous dispenser de donner ici ces derniers :
Passage au périhélie, 1835, mars |
28,1618, temps moy. de Paris, |
Logarithme de la distance périhélie |
0,3104902 |
Longitude du périhélie |
207° 24′ 38″ |
Longitude du nœud ascendant |
53° 27′ 51″ |
Inclinaison de l’orbite |
9° 6′ 44″ |
Sens du mouvement |
rétrograde. |
M. Boguslawski s’est assuré que ces élémens représentent les observations avec toute la précision dont celles-ci étaient susceptibles.