Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 001, 1835.djvu/286

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de nuit, y sont examinés, discutés, appréciés. La commission développe enfin les bases du système de construction qu’il lui semble convenable d’adopter, en se renfermant dans la condition prescrite impérieusement par l’autorité, celle de ne proposer que des appareils peu coûteux.

LECTURES.
Histoire naturelle.Oscillariées dans les eaux thermales. Note de M. Dutrochet, sur la barégine.

« On a annoncé qu’il existait dans les eaux thermales une substance particulière à laquelle M. Longchamps a donné le nom de barégine, parce qu’il l’a observée, pour la première fois, dans l’eau sulfureuse de Barèges. M. Robiquet a eu la complaisance de me remettre des échantillons desséchés de cette substance, qu’il a recueillie dans les eaux thermales de Néris, substance à laquelle les médecins ont attribué une partie des vertus médicinales des eaux minérales. J’ai mis tremper cette substance dans l’eau froide et ayant soumis les fragmens au microscope, j’ai reconnu que c’était une oscillariée. Ses filamens desséchés avaient repris la vie dans l’eau et ils oscillaient. M. Bory de Saint-Vincent, à la vue de ces oscillariées, y a reconnu deux espèces qui abondent dans toutes les eaux chaudes et qu’il a décrites dans le Dictionnaire classique d’Histoire naturelle, sous les noms d’anabaina monticulosa et d’anabaina thermalis. Ainsi, le nom de barégine doit être oublié et surtout on doit renoncer à considérer cette substance ou plutôt cette production végétale, comme une partie composante de certaines eaux thermales. ».

Botanique.Sur une nouvelle classification des plantes, et principalement des plantes à fleurs ; par M. Lefébure.
(Commissaires, MM. Adrien de Jussieu, Turpin et Richard.)

M. Lefébure annonce que le Système floral qu’il présente est emprunté presque en entier à Tournefort et à Linné. « Si j’ai contribué, dit-il, en terminant sa lecture, à rendre plus facile une science qui place l’homme en présence des plus gracieuses et des plus éloquentes créations de la nature, du moins en terminant ma 82e année, j’oserai m’applaudir, comme d’une bonne action, d’avoir, moi aussi, apporté mon tribut de