l’un rempli d’eau acidulée, et l’autre d’eau salée, destinés à entretenir les niveaux constans.
» L’appareil, ainsi disposé, me semble pouvoir fonctionner pendant un temps considérable, qu’on pourrait assigner d’avance d’après la dépense observée. Il y a cependant une précaution à prendre, c’est que les dissolutions sur lesquelles on opère soient choisies de manière à ne pas donner, au moment de la réaction, un sel capable de cristalliser et d’obstruer l’ouverture.
» En appliquant le moyen précédent à un couple zinc et cuivre, plongé dans un entonnoir plein d’eau acidulée, et à la partie inférieure duquel le liquide s’échappait goutte à goutte et se trouvait remplacé par d’autre liquide, j’ai obtenu un courant dont l’intensité est devenue en peu de temps uniforme, et n’a recommencé à varier que quand les lames cuivre et zinc ont été fortement corrodées.
» Les observations précédentes, quoique incomplètes, me donnent lieu de penser qu’on pourra parvenir à se procurer des courans d’une intensité déterminée pendant tout le temps nécessaire aux phénomènes de décomposition chimique qu’on voudrait effectuer. »
Nous attendrons le rapport de MM. les commissaires pour donner une analyse de ce mémoire, qui est très étendu.
Ce rapport devant être imprimé à part, et avec les autres rapports qui seront faits sur les prix décernés par l’Académie, nous nous bornons à